Je pars ce soir
Tu pars demain
Souviens-toi de nous, Galice
À tant creuser ta silice
On ne voyait plus de pain
Qui rentrera
Le grain, le foin?
Les fruits des étés pourrissent
Les vieux vergers de Galice
Gémissent dans le vent marin
Il restera des orphelins
Des arpents de solitude
Et puis la longue habitude
D'écouter pleurer les chiens
Partons ce soir, partez demain
Souviens-toi de nous, Galice
À tant creuser ta silice
Jamais vers toi nul ne revient