J'ai pas d'regretD'avoir fait c'que j'ai faitJe pouvais plus vivre avec sa peineJetez-moi la pierreSi vous n'avez jamaisTant souffert comme moi je souffraisPar grande misèreElle avait oubliéCe que c'est pour de vrai quand on s'aimeMon soleil d'hiverMon eau fraîche en étéMa Nelly... je l'aimais... je l'ai tuéeEmmenez-moiDans toutes vos prisonsMettez-moi dans le fond d'un cachotJ'y vais pourrirEt j'y pourrai mourirCar je n'ai plus de goût pour le jourMais j'y r'verraiLorsque je serai seulMes premiers vrais cadeaux de mariageSa main dans la mienneEt son corps dans mon litEt son souffle mêlé à ma vieCette complainte que j'entendsC'est un air de limonaireQu'un invalide débonnaireMe serine en passantFait divers sans apprêtTragédie élémentaireHistoire éternelle et sommaireDe pauv' gens qui s'aimaientSon cur, mon curEt l'espoir qui se meurtLe travail peu à peu vous sépareLa nuit, le jourOn se cherche toujoursEt l'amour crève au fond d'une courVous qui souffrezFallait pas vous aimerFallait pas écouter les poètesSouffrir à deuxC'est pas plus merveilleuxQue d'souffrir sans personne et sans feuEt vous gueulezEt vous vous entêtezMoi aussi, je veux rire à la fêteEmmenez-moiNe m'abandonnez pasJe veux mordre au bon pain de la joieOn reste en planEt l'amour fiche le campEn tournant sur un air de manègeOn reste là et l'on ne comprend pasEt l'on pleure une vie qui s'en va...