Nous étions quelques complices:Alfredo, et le GermainQue ses copains, par malice,Avaient surnommé le Cousin;Y avait l'Anglais de Boulogne,Un adepte du tunnel,Mon frère cadet de Gascogne,Et puis moi, l'intellectuel...On avait fait à VeniseUn p'tit casse fracassant;On a filé jusqu'à PiseEt on a discuté argent...Mais sur la tour, quelle misère !Alfredo s'est un peu penché...Quand on est deux dans l'affaire,On finit toujours par tomber !E pericolo, e pericolo, e pericolo si!E pericolo, e pericoloso sporgersi !Dans un coucou d'avant-guerre,On partageait les billets;Mais le Germain en colèreInsinuait qu'on le volait...Il nous a dit dans sa langueUn truc du genre "Faut pas pousser !"Ca, même quand on en manque,Ça vous donne des idées...E pericolo, e pericolo, e pericolo si!E pericolo, e pericoloso sporgersi !L'Anglais et mon pauvre frèreSont tombés, quelle maladresse !Du haut des tours de NanterreSur un car de C.R.S...Dans ma villa de Marseille,Moi, je cherche, O dérision,En dormant sur mon oseille,Une chute à ma chanson...E pericolo, e pericolo, e pericolo si!E pericolo, e pericoloso sporgersi !E pericolo, e pericolo, e pericolo si!E pericolo, e pericoloso sporgersi !