Belle, elle est bien faite, vraiment bien roulée et bien ferme
Rien à jeter d'la tête au cul, il nous manque plus que l'étincelle
J'la regarde, lui fais les yeux doux
Je l'aime même si elle passe par toutes
Les ches-bou, voilà ce qui m'éclate
J'les aime grasses et relous
J'la connais depuis tout petit
La loi, ma daronne et les toubibs voulaient
M'obliger à la quitter, l'histoire est inarrêtable
J'reste avec elle à tout prix, j'la suis partout, j'fais la groupie
Calmé, c'est elle qui m'a bridé, personne résiste à ses charmes
J'avoue qu'elle possessive, elle m'rend mou, trop chétif
L'amour, elle s'en bat les couilles, elle veut du papier
Quelle salope quand elle hausse les prix
Fallait bien qu'elle monétise, stop
J'ai pris assez d'douilles, moi qui pensais gagner
J'ai dû la quitter, hmm hmm
Elle m'a retourné le veau-cer, han
J'aime la voir s'déshabiller! Hmm, hmm
J'ressens sa présence dans nos concerts, han
Elle m'a tué, elle m'a eu
C'est elle qui m'a fumé, elle m'a vu
Dans tous mes états, goût végétal
Je l'aime démaquillée, je l'aime nature
C'est pour mes gars sûrs aux visages pales
Qui la préfère bonne et mature #LisaAnn
Depuis qu'je l'ai quitté, mon négro, maintenant j'me tue au Jack Da
J'la fréquentais au lycée, elle me finançait mes quelques achats
J'avais les yeux qui brillaient quand je la voyais sapée en Prada
Encore une qui pensait tranquillement
S'installer dans ma vie de pacha
Elle est belle et je l'adore, chimique, dans ma tête elle élabore
Des pensées saines ou des pensées ternes
J'vois mes neurones qui s'évaporent
Elle danse dans le vent, comme la mif, je l'ai dans le sang
Elle fait des miracles, chaleur et mirage
Elle m'aide à rester dans le temps
En collant résine, je l'ai croisé en médecine
Je lui souhaite autant d'liberté que j'en souhaite à la Palestine
J'aimerais bien qu'elle me laisse tranquille
Qu'elle se casse et que je m'émancipe
Et quand elle chope la grosse tête, je la déracine
Dans le fond, c'est la seule, je ne veux vraiment pas la quitter
La flamme pourra toujours se raviver, se réanimer
Son départ laisse toujours une odeur fraîche dans le cendrier
Si elle n'est plus là, c'est le drame, je me remets à tiser