Je subis la censure de mes amis, le dégoût de soi-même,
Entraîne le dégoût des autres
Les vagues remuent bien ce matin,
Comme les idées qu'elle avait placé en moi
Circonspect dans la vie, je suis en admiration
Paquet de Bn dans la bm, je suis en adoration
Crochet droit, dans la vitre, je casse
J'enfile mes baskets, je file, je trace
Et dans les yeux de Syl, je suis un géant
Mais dans ses cils, c'est le néant
Je chavire de droite à gauche
Bipolarité de mes idées
Je reste dans le noir, je vois flou
Comme un ermite qui s'étouffe
Qui fait tout, pour oublier qu'il est fou, (hein)
(Qui fait tout, pour oublier qu'il est fou), (hein)
Ainsi va la vie, je prends la chance en partie,
Je rêve qu'une pensée m'anime et me guide pour la vie
Jamais autant déprimé que sur l'île du paradis,
Mais je continue à me dire,
(est-ce que mes maux vont enfin s'attendrir ?)
J'écris des mots qui font qu'encore je soupire,
Qui me plonge encore dans mes souvenirs,
Qui propose à mes songes de plus m'ouvrir
Dans ses yeux, j'crois qu'enfin, je m'oublie,
Danser seul sous la pluie, je me sens vivre,
Je m'entends pas sur ce qui est bon ou mauvais
(59, YAH)
Parenté mise entre parenthèse, j'écrierai un livre, j'en ferai l'exégèse.
(Ok, lets go)
T.E.L.I.A.N, un différent
La pensée est pleine, j'ai plus un temps à lui donner
J'ai déserté ceux qui ont cherché à m'aider
Prennent des lignes, et crie may-day
J'entretiens, je persévère, je suis sous l'effet
Obnubilé par la pression
La vie pose un tas de questions
Es-tu dans le bon sens mon mouton ?
Je ne suis pas sûr de pouvoir y répondre
Le passé est ce qui change le plus (nous),
Mais aussi ce qui changera plus (la vie)
Abattu, j'aggrave ma vue, sous la lumière d'un écran,
M'as-tu vu ?
Font semblant d'apprécier la vie,
C'est du m'as-tu vu,
Ha, tu vois ? leurs idéos tu les bois,
Toi tu les crois, hein ?
(Toi tu les crois, hein ?)
Et dans ma latence j'ai perdu trop de temps,
J'dois toujours entreprendre, sans regarder mon temps,
Sans compter mon argent, sans que ma vie ne soit du flan,
En étant bienveillant, en pensant qu'à mes plans,
Tout en restant partant, avec toute ma conscience, j'irais jusqu'à la lune (Merde)
J'irais jusqu'à la lune, si une pensée me guide,
(J'irais jusqu'à la lune, si une pensée me guide),
J'irais jusqu'à m'ouvrir si une voix m'adoucit
(j'irais jusqu'à m'ouvrir si une voix m'adoucit)
Tout ce mal, c'est terrible, les pensées j'entérine,
Je ne pense qu'à faire des rimes.
(Des rimes, j'efface)
Doucement, ça va vite, le moment est magique,
Moi j'aime trop quand ça kick.
Je l'aimais tellement que le mal nous l'a pris
L'amour, moi et les flots de la vie
Avide de sens, sont mes empathies
J'en perds le plus chère, j'me demande c'est quoi cette vie ?
(C'est quoi ?!)
Je continue à m'ouvrir dans mes pensées, le futur entretient ce que j'appelle l'envie
Le passé simule bien ce destin, je suis visé par les traîtres, que je ne calcule pas
Je fais du son pour rembourser le matos de l'ingè-son,
Je fais du rap, à la longue, ça devient lassant
(j'entretiens, je persévère pour le présent)
Serais-je toujours le même dans 10 ans ?
Serais-je, un jour, moi-même ? c'est puisant,
Je fais du son, pour que ça ne soit pas lassant.
Je fais semblant pour que ça soit amusant !
Han-han