Voilà, c'est la fin
Depuis le temps qu'on nous en parle
Sur une plage, les genoux écorchés
L'océan dépose l'écume sur les coquilles blanches
Polies par le sel
Le ciel est rose et silencieux
Et au fond un bruit blanc
Tout juste perceptible
Tes cheveux vermeils forment des courbes et des tresses incomprises
Tes yeux ont le visage de la nuit
J'aime que tu sois libre
J'aime tes hérésies
Alors je profère les litanies défendues
Je m'en moque, toi t'es ma seule église
Une tresse perle de ton épaule
Comme une pluie sur les tropiques
Je passe ma main sur ta nuque
Aussi nue que les premiers Hommes
Sous le pli ombragé de ton sein droit
Se dissimule là
Un grain de beauté
Je le sais
Je le sais, je le sais, je le sais, je le sais
On aperçoit le rayon vert
Au loin comme un mirage
Et l'imprimé qui s'évapore
On y croit à peine
Mais le rayon grandit
Et s'approche
La mer se déchaîne
Les vagues ont des hauteurs
Que même la magie ne saurait plus deviner
On ne s'embrasse pas c'est trop peu
On se serre en symbiose
Valse d'atomes qui s'aimantent
Parce que tout va disparaître
Je t'aime