J'ai trouvé ton message, dans la pente du ciel
Là où l'hémisphère est de passage
Étendu là dans l'océan marine
Parallèle à la lune, un trait que l'on dessine
Les oiseaux se pavanent, dans la danse du feu
Pour caresser l'opale, la couleur de tes yeux
Et les fleurs qui se fanent, pareil à tes paupières
Se déposent en silence, comme l'écume de mer
De Pertusato
De sons Phare dans la nuit
De Pertusato
De sa voix qui guérit
(?)
J'ai toujours prié la tangente vers les chemins noirs
Ceux qui passent au travers, de nos cœurs, de l'espoir
J'alambique les nuages, je distillais le jour
Alcool et paysages, pour mieux me dissoudre
Je rends grâce à ton âme, et je cherche un soupir
Dans les cieux, dans les flammes, comment t'as pu mourir
T'éclipser sans accord, t'en aller à la dérive
Sans laisser même missive pour quoi faire de ton corps
À Pertusato
Et son phare dans la nuit
À Pertusato
Tant pis
(?)