Brasse le vent, Brasse le temps
Les voiles pleines vont de l'avant,
Le combattant s'est peut être enfouit
Croqueur de lune s'est endormi
On gardera en souvenirs
Une utopie sans devenir
En retrouvant dans ses affaires
Le Che Guevara en poster
Brasse le temps, courent les enfants,
On les laisse, on les laisse passer devant,
Les idées pleines, les illusions,
Ont laissé place aux floraisons,
Si on ressasse c'est bien loin
Les années passent et c'est enfin
Peut être le moment d'en finir,
Se taire et regarder grandir
UN JUGEMENT SANS APPEL
C'est de l'oubli pour la mémoire,
Une feuille blanche pour un trait noir,
Mise de coté, pathétique,
C'est du silence pour la musique,
C'est du remords pour la déprime,
La condition pour que tout rime,
C'est de la lumière dans les voiles
Pour mieux s'en remettre aux étoiles,
C'est la dernière respiration
Du citoyen dans sa maison,
Une génération qui se tourne
Vers les enfants du baby-boom,
Pour récupérer le pavé
Que son ancien à oublié,
Fatigué de défaire la vie
Et prêt a tout refaire pour lui,
UN JUGEMENT SANS APPEL
UN JUGEMENT SANS APPEL
Juste trouver de quoi s'asseoir,
S'y plaire, trouver son "quelque part"
Savoir qu'on détourne la tête
De la flamme et de sa jeunesse
Regarder passer le flambeau,
Le reconnaitre sans défauts,
Et nos générations se tournent
Vers les enfants du baby-boom
UN JUGEMENT SANS APPEL
UN JUGEMENT SANS APPEL
UN JUGEMENT SANS APPEL
UN JUGEMENT SANS APPEL
UN JUGEMENT SANS APPEL