Tu as peur des gens qui passentDans ta vie ou sur le trottoir d'en faceTu as besoin qu'ils te regardentEt pourtant tu restes là sur tes gardesRaconte-toiTu écris aux visages que tu as vusEn quadrichromie, à la une des revuesTu leur dis je te regarde est-ce que tu me voisDans le brouillard de ma ville où j'ai si froidRaconte-toiEnvoie toutes sortes de messagesAux inconnus et lucioles de passagePrends le parti du risque de l'erreurLe silence est toujours complice ou trompeurRaconte-toiPrends des feuilles 21 x 27, un styloUne caméra super 8, un magnétoRegarde à l'intérieur de tes rêves et dans les journauxToute la folie du monde est dans ton cerveauRaconte-toi